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Jean-Odon Cénac, Ancien Président de l'Association


Racontez-nous votre histoire, comment êtes-vous arrivé au sein de l'ARDIAC et depuis combien de temps avez-vous été président de l'association ? Et pourquoi vous êtes-vous porté volontaire en tant que président ?

Une fois mon diplôme en poche, je suis parti deux ans en coopération au Liban en tant qu’enseignant. A mon retour, j’ai accepté un poste de professeur en BTS géomètre sur Toulouse. Mais exercer mon métier me manquait ! je suis donc arrivé à Revel d’abord comme salarié puis comme chef d’entreprise. Dès mon association avec lui en 2009, mon associé m’a dit : « viens à l’ARDIAC, tu verras, c’est sympa ». Bien qu’ayant des origines familiales à Sorèze, je ne connaissais personne en arrivant. J’ai tout de suite été frappé par la volonté des adhérents de contribuer au développement économique du territoire, par des actions concrètes au service des entreprises. Cela rejoignait mon activité professionnelle qui fait de moi un acteur de l’aménagement du territoire. Puis je me suis rapidement senti intégré et considéré au même niveau que les anciens de l’ARDIAC. Au bout de quelques années, Thierry Dumas, alors président, m’a proposé de le remplacer. J’ai beaucoup hésité, ne me sentant pas à la hauteur. Puis j’ai accepté de relever ce défi et je ne le regrette absolument pas !


Que retenez-vous de toutes ses années ?

Cela fait maintenant 6 ans que je suis président. J’ai vraiment pris plaisir à exercer cette fonction. J’ai eu la chance de pouvoir m’appuyer sur une équipe motivée et impliquée. Ce qui me tient à cœur, c’est que les chefs d’entreprises du territoire puissent se retrouver pour échanger, partager leurs réussites et leurs difficultés. Je retiens de belles soirées avec des intervenants de qualité sur des thèmes aussi variés que la robotique, le financement des entreprises ou l’intelligence artificielle. Je retiens surtout la convivialité dans les échanges, le sourire des chefs d’entreprises me disant « ça m’a fait du bien, ça m’a changé les idées », tout simplement. La fête des 30 ans de l’ARDIAC, avec la réalisation d’une vidéo de promotion de notre « territoire d’entrepreneurs » fut une belle réussite.


Quels a été la plus grande difficulté à laquelle vous ayez fait face au sein de l'ARDIAC ?

Je n’ai pas rencontré de difficulté majeure pendant ces années. Ce qui n’était pas toujours facile, c’est d’arriver à me positionner vis-à-vis des élus des communes du territoire ou de la communauté de communes. En effet ils sont à la fois des clients de mon entreprise et des partenaires importants de l’ARDIAC. Mais comme beaucoup de nos élus ont une bonne connaissance du monde de l’entreprise, cela s’est globalement bien passé.


Etant vous-même entrepreneur du bassin revélois, quels conseils donneriez-vous aux entrepreneurs qui souhaitent s'installer à Revel ? ... Et pourquoi s'installer à Revel ?

Appelez moi ! nous irons manger dans l’un des bons restaurants de la ville et je vous présenterai les services présents sur le territoire et  dont une entreprise peut avoir besoin : ceux de la communauté de communes, du CBE, du forum d’entreprise, sans oublier l’ARDIAC ! une petite anecdote : lorsque nous sommes arrivés à Revel, ma mère disait à mon épouse :  « tu verras, il y a tout à Revel !». Elle était un peu sceptique mais c’est tellement vrai qu’aujourd’hui, c’est elle qui le dit !


Quel retour donneriez-vous au prochain président de l'ARDIAC ?

Je me garderai bien de donner des conseils à mon successeur. Simplement lui dire que c’est une fonction passionnante et qu’il en sortira probablement changé. Une suggestion cependant : introduire dans les statuts de l’association une durée maximale au mandat de président.

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